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Genèse du recueil. C’est vers la fin de 1842 que le public découvre l’expression « poèmes philosophiques » sous la plume du poète 5. Il s’en sert d’abord pour donner des gages à ceux qui pourraient soutenir sa candidature à l’ Académie française.
- Alfred de Vigny
- Poésie
- Recueil de poèmes
- Français
Les Destinées. Le titre de ce recueil de « poèmes philosophiques » renvoie aux entités mythiques du poème liminaire, qui pèsent implacablement sur les existences, mais aussi aux destinées humaines telles qu’elles peuvent être prises en main.
Détachant les nœuds lourds du joug de plomb du Sort, Toutes les Nations à la fois s’écrièrent : « O Seigneur ! est-il vrai ? le Destin est-il mort ?
« Nous sommes, ô Seigneur, les froides Destinées « Dont l’antique pouvoir ne devait point faillir. « Nous roulions sous nos doigts les jours et les années : « Devons-nous vivre encore ou devons-nous finir, « Des Puissances du ciel, nous, les fortes aînées ? « Vous détruisez d’un coup le grand piège du Sort
Premier poème. Depuis le premier jour de la création, Les pieds lourds et puissants de chaque Destinée. Pesaient sur chaque tête et sur toute action. Chaque front se courbait et traçait sa journée, Comme le front d’un bœuf creuse un sillon profond. Sans dépasser la pierre où sa ligne est bornée.
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LES DESTINÉES. Depuis le premier jour de la création, Les pieds lourds et puissants de chaque Destinée. Pesaient sur chaque tête et sur toute action. Chaque front se courbait et traçait sa journée, Comme le front d’un bœuf creuse un sillon profond. Sans dépasser la pierre où sa ligne est bornée.